Le salon de l’érotisme organisé par Erosexpo.fr vient de s’achever sur un bilan très médiocre. Cela faisait pourtant 20 ans qu’ils tentaient d’organiser leur événement à Nantes. Essuyant refus sur refus, c’est finalement Exponantes le parc des expositions de la Beaujoire qui les a accueilli du 28 au 29 septembre dernier. On fait le point.

Un bilan mitigé

Bien qu’ayant pu pour la première fois être autorisés à Nantes, l’effet de nouveauté n’a pas été au rendez-vous. En effet, les organisateurs dont Catherine Quesne s’attendaient à 6000 visiteurs mais en ont reçu beaucoup moins. On nous parle de 2000 visiteurs seulement, à confirmer. Toujours est il, et c’est confirmé par cette dernière, ils n’ont pas eu le nombre de visiteurs attendus. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir communiqué sur l’événement, car ils ont financé des panneaux d’affichages un peu partout autour de Nantes. Nous même, en avons fait la promotion sur nos réseaux sociaux avant que celle-ci soit supprimée pour incitation à des actes sexuels…

Un salon de l’érotisme trop hard ?

Ce salon (dont le nom a changé, anciennement Eropolis) se démarque des salons de l’érotisme que l’on a l’habitude de voir, exit la sensualité, et bifurcation vers le X. Effectivement, la démarche assumée de Catherine Quesne et de son compagnon, anciens courtiers en assurance, était de créer un salon qui ne soit pas trop soft, avec par exemple une zone X. 

« Un théâtre X où des acteurs professionnels présentent des scènes pornos en direct tirées de films cultes ; un théâtre lesbien ; des shows privés ; un espace réservé aux femmes avec la présence de chippendale et l’espace hot avec des spectacles très chauds et des stands, démonstrations et initiations au BDSM (bondage, domination, soumission, masochisme)… »

La frontière entre l’érotisme et la pornographie

Ce qui est sûr, c’est que cela dû être un véritable casse-tête pour le parc des expositions de la Beaujoire Exponantes, lorsqu’il a fallu accepter ou refuser la tenue de ce salon. Pas évident pour les structures qui accueillent ce type de salon de faire la distinction entre salon de l’érotisme et un vulgaire salon de la pornographie. Et vous ? Qu’en pensez vous ?

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