L’éléphant des Machines de l’île, le Carrousel des mondes marins, la galerie des Machines connaissaient déjà un large succès auprès des touristes venus visiter Nantes. Cette année, les Machines semblent avoir encore passé un cap tant elles ont été plébiscitées cet été. A l’inverse, le parcours artistique estival du Voyage à Nantes a été lui boudé, vivement critiqué.

Les Machines de l’île et Jules Verne

L’indétrônable éléphant des Machines de l’île reste l’attraction n°1 à Nantes, suivi du château des Ducs de Bretagne et de la Tour LU. La magie, l’imagination autour des créatures animées de la galerie des Machines font en effet rêver les visiteurs. François Delarosiere et Pierre Orefice, créateurs de ces machines, nous invitent à découvrir leurs univers. Univers emprunts des récits de Jules Verne et dont le bestiaire mécanique qui prendra d’ailleurs place dans quelques années au sein du futur Arbre Aux Hérons.

“Le Voyage à Nantes ne représente pas l’ADN local”

Chaque année l’entreprise dirigée par Jean Blaise Le Voyage à Nantes, est critiquée, c’est de coutume. Les Nantais expriment leur opinion sur la qualité du programme estival.

Cet été tout de même, d’après les commentaires laissés sur les réseaux, il semble que les visiteurs n’ont pas été enthousiasmés par la proposition du Voyage à Nantes 2022. Les motifs : trop sombre et triste (œuvre le théâtre des opérations), inachevé (œuvre place du Commerce), inapproprié (œuvre du cimetière miséricorde), et de manière générale incompréhensible.

Les critiques que l’on peut lire le plus souvent, concernent le manque de rapport avec Nantes. En effet, quel est l’intérêt de mettre en place des œuvres sans aucun rapport avec l’ADN local ? Un manque de lumière de ce qui fait l’identité de la ville, son histoire, SES ARTISTES, son architecture, sa gastronomie. Des questions également concernant le coût d’achat de ses œuvres versus l’apport à l’économie locale.

La dimension écologique fait elle partie des critères de sélection des œuvres commandées ( et à quel prix ?). Il est évident que non.

Les Nantais ont suggéré en effet des œuvres moins polluantes, et même pourquoi pas biodégradables ou au moins respectueuses de l’environnement.

Elephant 1 – Voyage à Nantes 0

En conclusion, contrairement au Voyage à Nantes, beau succès donc cet été pour l’éléphant et les Machines qui font désormais partie des emblèmes de la ville de Nantes à travers la France et le monde. Une ville emprunt de l’univers fantastique de Jules Verne, où rien ne semble impossible, pourvu qu’on ai un peu d’imagination. Longue vie aux Machines !

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