Diminuée en septembre dernier, la fréquence des transports en commun en semaine n’est pas modifiée. En revanche, celle du samedi sera réduite.

Comme c’est le cas pour la plupart des réseaux de transports en commun urbains de France, le réseau Tan n’échappe pas à la baisse de fréquentation depuis 2019. A cela s’ajoutent l’augmentation importante des coûts énergétiques, ainsi que le manque de conducteurs difficiles à recruter. Voilà pourquoi la fréquence des principales lignes, qui avait été légèrement dégradée à la rentrée de septembre dernier, n’est pas renforcée en ce mois de janvier.

Le temps de passage d’un tram reste allongé d’une minute en moyenne aux heures creuses, par rapport à la situation d’avant-Covid. La fréquence des chronobus C2 et C3 est également légèrement réduite aux heures de pointe.

Un bus et deux rames de tramway en moins par heure

La fréquence du samedi, qui n’avait pas encore été affectée, va, à son tour, diminue. Une baisse de fréquence allant de 30 secondes à deux minutes, suivant les lignes, est maintenant appliquée sur les liaisons tramway, busway (ligne 4) et chronobus (C2, C6, C20), annonce la Semitan.

A l’inverse, le service des lignes affrétées 59, 71, 75, 78, 80, 81, 87, 88, 91, E1, E5 et E8, est légèrement amélioré en semaine. Celles-ci avaient fonctionné ces derniers mois en « jour vert », leur service nominal en « jour bleu ».

“C’est par souci de bonne utilisation des moyens et pour répondre aux réels besoins de déplacement qu’on a constaté. Depuis la crise sanitaire, on n’est pas encore revenu au niveau initial, c’est à dire le niveau qu’on a connu en 2019. Actuellement, on est à peu près à 90% du niveau de 2019 et donc effectivement, il y a un certain nombre de lignes sur lesquelles on n’a pas tous les voyageurs qu’on avait avant et qui peuvent justifier des ajustements comme on en fait depuis la rentrée dernière”.

Olivier Le Grontec, directeur du réseau Semitan

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