Les urgences hospitalières de Nantes sont confrontées à une situation critique, comme en témoigne Alexandra, une habitante de la région. Son père de 80 ans, admis avec une pneumopathie infectieuse, est resté plus de 42 heures sur un brancard dans les couloirs des urgences, sans accès à des soins adaptés ni à des équipements de base.
Un manque criant de moyens
Malgré les efforts inlassables des soignants, la situation dépasse leurs capacités. Alexandra rapporte que les soignants manquent de matériel essentiel, comme des pichets ou des verres d’eau pour les patients. Son père, souffrant et affaibli, a évoqué des conditions difficiles, tandis que les équipes médicales tentent de faire face avec les moyens du bord.
Un silence des autorités le week-end
En tentant de contacter les responsables, Alexandra s’est heurtée à des murs : ni la mairie ni la direction du CHU ne sont joignables en week-end. « La mairie m’a dit que c’est au ministère de gérer cela« , explique-t-elle, déplorant l’absence de réponse face à une situation d’urgence.
Une demande de solidarité
Avec l’espoir que ce témoignage atteindra des personnes influentes, Alexandra appelle à une mobilisation collective. « Peut-être que quelqu’un peut faire bouger les choses », ajoute-t-elle. Cette situation n’est pas isolée et reflète une crise plus large dans le système hospitalier.
Que pouvons-nous faire ?
En tant que citoyens, nous pouvons sensibiliser les autorités, écrire à l’Agence Régionale de Santé et au conseil de surveillance du CHU , ou relayer ces témoignages pour faire pression. Les services d’urgence méritent des moyens à la hauteur de leur rôle essentiel. Si vous souhaitez partager vos expériences ou idées pour aider, n’hésitez pas à le faire dans les commentaires.
Ensemble, soutenons les soignants et les patients qui traversent ces épreuves.
A contacter : https://www.chu-nantes.fr/conseil-de-surveillance