Le saviez vous ? Non loin de Nantes, se trouve le plus grand jardin japonais d’Europe ! Cet espace abrite en effet plus de 400 espèces ainsi qu’une faune tout aussi incroyable. De nombreux événements animent le lieu comme les ateliers « découverte » autour des arts du Japon : Furoshiki (tradition japonaise de pliage), réaliser un pré-bonsaï, Eijira Ito (atelier et démonstration de dessin manga),
Masae Robo (cérémonie du thé)…

Une horloge des saisons et de la vie

Le Parc Oriental de Maulévrier est un jardin de transformation où la nature est admirée comme symbole du temps, rythmant les saisons.

La végétation au Parc Oriental, riche de plus de 400 espèces, marque les saisons par ses variations de couleurs au fil de l’année : la floraison de blanc et de rose des cerisiers (Hanami) puis des azalées au printemps, les camaïeux de verts en été, le flamboiement des feuilles d’érables en automne (Koyo).

La circulation de l’eau dans le jardin, d’est en ouest, représente la course du soleil du levant au couchant.

L’histoire des lieux

Le parc appartenait autrefois au château Colbert qui jouxte les lieux. Il a ensuite été aménagé à la japonaise dès la fin du XIXe siècle par Alexandre Marcel un architecte parisien. Il était venu faire des travaux de rénovation et d’aménagement au château. Celui-ci épousa ensuite la fille du propriétaire des lieux. Passionné d’orientalisme, il propose la transformation de la partie la plus boisée du parc en un jardin à la japonaise.

De gros travaux suivirent de 1899 à 1914. L’architecte va positionner les éléments qui ponctuent le jardin et jouer sur les perspectives, certains d’entre-eux comme le temple, les lions, les statues proviennent de l’exposition universelle de 1900 à Paris, à laquelle l’architecte avait participé.

En 1928, après le décès d’Alexandre Marcel, sa femme et ses jardiniers poursuivent son œuvre jusqu’en 1940 où le château est vendu à des religieuses qui laissent le parc à l’abandon jusqu’au milieu des années 80, date à laquelle la commune le rachète. Sous l’impulsion de quelques passionnés, des recherches sont effectuées pour restaurer le parc selon son aspect d’origine.

La vocation du parc

Lors du rachat par la municipalité l’idée était de générer des fonds pour restaurer le lieux et donc de l’ouvrir au public, chose réalisée en 1985. Les fonds servent alors à restaurer, à financer l’achat de végétaux mais aussi à financer du personnel pour travailler dans le parc. Au départ, il n’y avait qu’un salarié qui a commencé avec pour seul matériel, une pelle, un râteau et une brouette, les choses ont bien évolué depuis, puisque le parc compte aujourd’hui 11 employés permanents plus des intervenants en saison.

Abandonné 40 ans, restauré depuis le début des années 80 il est reconnu en 1987 par 3 experts japonais comme un jardin de promenade de la période Edo.

Il est  unique en son genre et vous surprendra par son extraordinaire cadre architectural, botanique, symbolique et son histoire.

Infos pratiques

Temps de visite
Prévoyez environ 1h30 à 3h de promenade, auxquelles s’ajouteront, si vous le souhaitez, la visite du Pavillon des plantes et de la boutique, et une halte au salon de thé.

Fermeture du guichet 1h avant la fermeture du Parc.

Restauration
Le salon de thé du Parc oriental propose une restauration sur les journées d’ouverture en continu.

Le pique-nique n’est pas autorisé dans le Parc (hors période Hanami du 15 mars au 02 avril).

Site web : https://www.parc-oriental.com

photo à la Une par Sophie Granger

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