Depuis son deuxième et définitif abandon par la maire de Nantes, le grand héron s’abîme quotidiennement à cause du vent et de la pluie. Exposé sans protection face aux éléments, la peinture s’écaille, les câbles électriques prennent l’eau et la rouille s’installe. Une expertise est donc demandée par Nantes Métropole afin d’évaluer l’étendu des dégâts. Coût pour les contribuables nantais : 220 000€.

Un gâchis colossale d’argent public

Le moins que l’on puisse dire est que le projet aura été un gâchis monumental d’argent public.

11 millions pour l’étude : c’est la somme qui avait été dépensée afin de déterminer la faisabilité du projet.

220 000€ pour une expertise : c’est ce que coûtera l’étude qui évaluera l’étendue des dégâts sur le grand Héron.

Des millions d’euros pour les créatures : les créatures de la galerie des machines étaient destinées à habiter in fine dans l’arbre aux hérons. Avec l’abandon de celui-ci, ce sont une douzaine de créatures mécaniques qui n’ont plus de raison d’être. L’opacité des comptes des Machines ne nous donnent pas les chiffres exacts, mais à l’évidence chaque créature a un coût certain (le paresseux, le Colibri, le caméléon, le grand héron…).

Des droits d’auteur : les créateurs des Machines et de l’arbre aux hérons, Pierre Orefice et François Delaroziere, sont en pleine renégociation de leurs droits d’auteur et du montant de leurs royalties sur les recettes des Machines de l’Île…

Quel avenir pour les Machines ?

L’avenir des Machines et du grand Héron est encore incertain. L’un des créateurs des Machines, Pierre Orefice, a pris sa retraite après avoir fustigé la maire de Nantes qui décidait d’abandonner le projet. François de la Rosière se consacre à d’autres projets à Toulouse. Ne reste que Le Voyage à Nantes qui est en charge de la gestion du site des Machines. Le directeur du VAN, actuellement mis en examen pour favoritisme et empêchement d’accès aux marchés publics, achèvera t il les Machines de l’île ? On rappelle qu’il s’est réjoui de l’abandon de l’arbre et a tenu à le faire savoir via un article à Ouest France.

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