Après l’annonce surprise de l’arrêt définitif du projet de l’arbre aux hérons par la maire de Nantes, de nombreuses questions restent en suspens. Si c’est en effet expliqué par un surcoût des matériaux dû à l’inflation, pourquoi ce projet plutôt qu’un autre ? L’inflation s’appliquera en effet également au futur CHU déjà critiqué pour son coût, au pont Anne de Bretagne, à la cité de l’imaginaire, ainsi qu’à tous les projets. Vont ils tous être abandonnés ? Nantes est elle à l’arrêt ?

La cité de l’imaginaire, grande gagnante après l’abandon de l’arbre aux hérons

En conférence de presse, Pierre Orefice et François Delaroziere, les co-créateurs des Machines de l’île et concepteurs de l’arbre aux hérons, ne décolèrent pas. Pierre Orefice estime que la maire de Nantes a fait « un tour de passe-passe avec Cap44 – la cité de l’imaginaire ». « Ne pouvant sans doute pas faire les deux, elle a choisi Cap44, plus sage et raisonnable ».

Il souligne que pour le projet de la cité de l’imaginaire (un musée, une médiathèque et un restaurant dans le vieux bâtiment plutôt laid soyons honnêtes) face au jardin extraordinaire) l’inflation sera la même.

Il rappelle aussi que, alors que la cité de l’imaginaire estimé à 52 millions d’euros, sera entièrement financée par Nantes Métropole ! L’arbre aux hérons, au contraire, est financé à 1/3 par des dons de particuliers et entreprises, 1/3 par Nantes et 1/3 par Nantes Métropole.

Enfin, en terme de retombées économiques, concernant l’arbre aux hérons, elles sont estimées à 35 millions d’euros par an, soit 350 millions sur 10 ans. Nul besoin d’être économiste ou spécialiste du tourisme, un musée, une médiathèque et un restaurant ne feront jamais autant.

Affaire à suivre !

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